Au cours de son discours du 10 décembre dernier, le Premier Ministre a annoncé la fin du confinement au 15 décembre, la mise en place d’un couvre-feu mais également la libre circulation des personnes sur le territoire. Quelles conséquences pour les hébergements touristiques ?
Dès la mise en place du second confinement, un décret est venu préciser la fermeture des établissements touristiques. Depuis ce mardi 15 décembre, un décret vient apporter de nouvelles informations relatives à la réouverture des hébergements touristiques.
Ainsi, le décret du 14 décembre 2020 indique qu’à compter de ce jour, les établissements suivants sont autorisés à accueillir du public :
- Les auberges collectives ;
- Les résidences de tourisme ;
- Les villages résidentiels de tourisme ;
- Les villages de vacances et maisons familiales de vacances ;
- Les terrains de camping et de caravanage.
L’accueil du public doit bien entendu se faire dans le respect des règles de distanciation (distanciation physique d'au moins un mètre entre deux personnes) et de port du masque lorsqu’il est prescrit (soit au niveau national soit au niveau local).
Le Préfet du Département peut, si les circonstances l’imposent, interdire l’accueil du public dans ces établissements, sauf pour les personnes y ayant leur domicile régulier.
Concernant les hôtels, les dispositions ne sont pas modifiées, et les espaces de restauration y sont toujours fermés.
Il n’est cependant pas précisé dans le texte l’articulation exacte avec les mesures de couvre-feu. Toutefois il est raisonnable de supposer que ces établissements devront faire coïncider leurs horaires d’ouverture et de fermeture avec les horaires du couvre-feu (à savoir de 20h à 6h) et ne pourront accueillir des personnes au cours de ce créneau.
Tout comme pour le premier décret, il n’est pas fait mention des gîtes et chambres d’hôtes. Il semblerait toutefois logique que ces établissements puissent accueillir du public. Une nuance peut cependant être apportée aux tables d’hôtes qui, de par leur activité, pourraient demeurer fermées, en cohérence avec les mesures actuellement en vigueur pour les restaurants.